Dans un tel laboratoire de recherche, il faut respecter à la lettre les exigences fonctionnelles et les connexions, mais aussi assurer le confort en espace confiné. Cela passe par une organisation très rationnelle des espaces pour limiter les « couloirs » ; par la qualité de la lumière naturelle quand elle est autorisée ; par les vues offertes sur l’extérieur ; par la qualité et la pérennité des matériaux employés.
Compte tenu de la nature du programme et des contraintes fonctionnelles, nous avons choisi d’implanter le projet à rez-de-chaussée. Cela permet une communication facile avec l’environnement, d’éviter les surcoûts liés à une implantation semi enterrée et les inconvénients d’usage.
Le bâtiment se représente sur l’accès par un vaste auvent qui lui donne son statut ; c’est un dispositif adapté à une façade nord, il filtre la lumière du sud à travers la terrasse de l’étage ; il donne une image accueillante d’un bâtiment pourtant très clos, c’est une petite sculpture de lumière sur la rue.
Sur le jardin botanique, la façade est traitée en clôture de parc. La partie centrale en défoncé reçoit un grimpant végétal, comme un tableau de plantes mises au carré.
Le bâtiment est construit en béton clair coulé en place, laissé brut, et verni. C’est un matériau très pérenne, dont la matière et la présence font une sorte de pierre moderne, adaptée à l’architecture sculpturale du projet. Les menuiseries extérieures sont en aluminium, au nu extérieur ou intérieur, suivant les cas, et garantissent une finition raffinée du bâtiment.